C'est le printemps: les projets immobiliers fleurissent !
Partout autour de nous, les projets immobiliers sortent de terre. Quelques exemples dans notre environnement proche:
A l’angle des rues Villeret et Groison, le Pavillon Groison est entièrement amputé de son parc.
Dans ce même parc, visible en descendant la rue Villeret, comme si une construction ne suffisait pas, un bâtiment en construction semble se diriger à l’assaut des maisons du quartier.
Rue Groison, voici ce qui reste du parc de la Clinique St Grégoire. Les doléances des riverains sont nombreuses. Le dégagement sur le quai est problématique aux heures difficiles. Ça coince car les voies ne supportent plus un tel trafic.
Rues Poincaré et de la Pierre. On creuse, on enlève tout, essences et flore.
Rues Poincaré et de la Pierre. Encore un parc en souffrance, sans respect pour l’existant.
Rue St Barthélémy, circulation de plus en plus critique malgré les efforts des comités avoisinants. Le matin ça bouchonne anormalement, créant de nombreux micro-conflits quand l’esprit n’est pas à la résignation.
Rue St Barthélémy et rue de la Loire, et sans compter l’Ecole Normale, en partie reconstruite. Toujours la même architecture copiée-collée.
Bd Daniel Mayer, près Montconseil, les terrains disparaissent à la vitesse du son. Toujours la même architecture. Quant à l’éco-construction, La plupart de ces édifices sont en vulgaire parpaings. Isolation extérieure, donc sujette à la rudesse de la nature, donc jetable et interchangeable, comme un briquet ou un rasoir. Mais à quel prix ?
Rue de la République. Condoléances à l’existant.
Quartier Coty, bel exemple d’architecture à la mode, cubique, simple comme bonjour, sans originalité. C’est ce que les responsables de l’urbanisme appellent « la modernité ». Pour leur gouverne le cubisme est né dans les années 1910. ON est loin de Forster ou de Pei.
Le parc situé au-dessus de l’ITS. On y jouait au football dans le temps (le stade de St Cyr a subi le même sort). Un des tout derniers espaces vert sacrifié. Il y avait là une chance inouïe de conserver un poumon conséquent au cœur d’une ville
Ces terrains appartenaient à la Grande Bretèche il y a de cela quelques années. Qu’adviendra-t-il des terrains situés du côté ouest de la Tranchée dans quelques années. N’attendons pas, mobilisons-nous contre la déparcation et la destruction de nos patrimoine environnementaux.
Une maison à vendre dans le quartier (c’est écrit sur le panneau). Un bout de terrain alléchant. Que va-t-il se passer dans les semaines qui suivent ?
Et oui, les pelleteuses s'activent pour densifier encore et encore...
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