chronique du 27 mars
Rue du Moulin-à-Vent. Tours.
Pourquoi devrait-on sacrifier ce qui fait les derniers beaux jours des centres villes ? Pour une nouvelle urbanité ? Mais nos poumons, nos yeux, notre physiologie ont besoin de ces apparitions. Détruire les maisons anciennes, arracher la végétation, creuser le sol, taire le chant des oiseaux et mettre le tout dans les mains d’affairistes procède d’un abandon de la conscience commune. Il y a d’autres voies que le pur et simple bétonnage, des voies plus équilibrées. A l’heure où les communes se rejoignent, elles pourraient se développer harmonieusement en composant un tissu dont le maillage respecterait l’humain, l’urbain, la terre et ses richesses. Ce n’est pas le cas à Tours-nord où les quartiers sont dévolus à la promotion sauvage.
MP
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